Italie : Naples, Ischia, Procida, Pompéi
Ces vacances, ça faisait quelques temps qu’elles étaient prévues et je m’étais même confectionné, cousu, un petit carnet léger en papier craft.
( d’ailleurs, notons qu’il ne faut pas coller le dos avec de la colle liquide : ça bave )
J’aurais dû faire la même chose pour l’aquarelle parce que quand on trotte toute la journée avec un sac à dos ( et une bouteille d’eau, un parapluie, un gilet, un portefeuille, des crayons pastels, un téléphone… ) mieux vaut ne pas être trop lourd.
Ci-dessus, la place Amédéo à Naples. Une petite pause après quelques heures de marche ( et de marcheS, j’avais descendu juste avant la calata San Francesco, qui est plutôt longue ).
Naples c’est à coté de Pompéi, Herculanum et toutes ces autres villes figées par l’éruption du vésuve en 79. Ce sont seulement des cendres qui sont tombées sur Pompéi, c’est pour ça qu’on a retrouvé des corps « sculptés ».
La ville était en reconstruction après avoir subi un tremblement de terre quelques années plus tôt. Les différents objets et de nombreuses mosaïques/peintures sont maintenant au musée d’archéologie de Naples.
Après-midi tranquille au musée de sciences naturelles de Naples ( celui de l’université ). Un peu pour voir la différence avec celui de Paris.
Je n’ai pas beaucoup dessiné car le musée fermait tôt et le gardien, très sympa est venu me parler quand il a vu que je dessinais. On m’avait beaucoup dit de faire attention aux pickpockets mais pas assez à quel point les gens étaient accueillants et sympathiques.
J’ai écrit n’importe quoi : c’est la chapelle Sansevero. On peut y voir, dans un style bien chargé, le christ voilé et d’autres sculptures et peintures. Attention : pas de photo, interdiction de sortir son téléphone dans la chapelle. ça c’est la porte d’entrée de la chapelle.
Dur reprise de l’aquarelle. J’ai l’habitude de mettre en couleur des corps, des animaux… ça se représente comment un ciel, la mer, en aquarelle ? hm.
C’est la côte amalfitaine, à Sorrento plus précisément. C’était ma-gni-fique. Passer 2 heures dans le bus n’a jamais été aussi magique ( et même si il pleuvait ! ).
Quelques statues de 2000 ans ou pas loin, au musée d’archéologie.
Un peu de marche : Le mont époméo permet d’avoir une vue à 360° sur l’île d’Ischia.
La montée n’est pas longue… 1h30 ( avec quelques pauses : ça monte ! ) C’est encore plus beau que sur les photos ! Il y avait le château Aragonais aussi, sur son îlot, mais j’ai préféré le visiter que le dessiner.
Procida, une des trois îles à coté de Naples ( avec Ischia et Capri ), et voilà son port coloré.
Snif, c’est déjà fini 🙁
13-17 en kraft
QUATRE HEURES.
Ce qui nous fait 240 minutes.
Avec des pauses entre les poses.
C’est le sport du samedi matin ( techniquement c’est l’après-midi mais tout dépend de votre rythme ).
Moi j’aime bien la salle du haut à la grande chaum’ : les poses sont thématiques, costumées avec musique. Le modèle est à moitié habillé et ( hasard ou non ) il y a moins de monde qu’en bas où c’est du nu complet.
Cette fois le modèle est à la bourre.
On a le temps de se dessiner, d’un bout à l’autre de la salle.
La modèle, finalement arrivée, a zappé qu’il s’agit d’une séance à thème.
Échanges de regards au sourcil levé. Ça a un peu l’oeil blâmeur.
Pas de problème : elle nous improvise un voyage dans la mythologie et on se retrouve dans le jardin d’Eden.
Pour la seconde session elle remet ses habits : on est revenu par chez nous avec une petite Parisienne à bérêt.
Enfin avec un foulard, un turban ou un pagne : on traverse la méditerranée.
À la pause, elle m’explique qu’il s’agit d’un moyen d’évoquer ses origines africaines.
Je lui souris et repense aux fois où j’ai bricolé des explications pour mes devoirs d’arts-plastiques.
Clap clap.