Pastels presque nus – atelier de modèle vivant
Le samedi à la grande chaumière ( salle du haut ), c’est une séance de 4 heures.
Avec des pauses entre les poses mais ça reste sportif.
C’est avec un peu d’appréhension que je vais dessiner ( surtout quand ça dure aussi longtemps ).
Vais-je être assez en forme ? ( ça commence relativement tôt vu mon rythme ).
Le modèle va t-il/elle m’inspirer ?
Non parce qu’il arrive que parfois il ne se passe rien : tout le monde s’ennuie, le modèle comme les dessinateurs.
Il ne faut pas croire que le dessin de nu ça se résume à un corps qu’on dessine. Ce qu’on voit au bout d’un moment ce sont des formes, des couleurs, des ombres, des tensions musculaires… mais surtout de l’énergie qui relie tout ça. Il y a comme un jeu. Ha oui, ici la difficulté tient à dessiner ce raccourci là ! Bien pensé comme pose, ho, joli mouvement !
Et parfois, il n’y a pas d’énergie et tout le monde s’ennuie. T’as la sensation que le modèle est là sans l’être.
Mais il y a des modèles, quand c’est eux, ça va bien se passer.
Et on est tous d’accord : Marion pose fantastiquement bien !
5 minutes :
Et ensuite, la partie croquis plus rapides, avec en vrac des dessins de 1, 2 et 3 minutes :
Puis retour dans le métro. Sensation bizarre : les gens sont beaux. Ils se dessinent tout seul, ils écoutent de la musique, parlent, tiennent stoïquement la barre métallique mais ils sont formes, couleurs, texture, poids, mouvements. Tout le monde le sait : les regards sont mal vus dans le métro. Tant pis, je dessine quand même dans ma tête.